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  • DÉMOGRAPHIE GALOPANTE : UN OBSTACLE À L’ÉMERGENCE

     

     Je ne suis pas contre l’accouchement ! Je ne suis contre la natalité ! Mais je suis contre le désordre, la pauvreté, parce que, je crois que cela a une cause. Et la cause, c’est la démographie galopante. Prenons l’article de Tariq Zemmouri (JA/L’INTELLIGENT, n°2193 du 19 au 25 janvier 2003). L’Afrique est pauvre, parce qu’elle a une démographie galopante. Et les États de ces pays sont incapables d’y faire face : naissance du désordre, de pauvreté et d’insécurité, etc.

     La plume offusquée revient sur la scène critique, longtemps au repos, non pas pour Kandia Camara ni pour Alassane Ouattara mais pour ces hommes et ces femmes qui pensent que faire des enfants est la solution aux maux engendrés depuis des décennies par le PDC-RDA, empirés par le FPI, désillusionnés et aggravés par le RDR ; c’est la politique de ce pays-là. Semblable à la politique des autres pays africains coulant sous le poids de la démographie galopante. « Baiser Normalement pour Développer l’Afrique (BNDA) », a-t-on l’amusement de dire pour ironiser la Banque Nationale pour le Développement de l’Agriculture, jadis. Cette ironie sied à mon raisonnement. L’Africain a pour office de faire l’amour pour appauvrir son continent, et aussi de passer tout son temps à fêter, au lieu de réfléchir…

     En Afrique, surtout en Côte d’Ivoire, une étude a relevé que sur dix Ivoiriens seulement un Ivoirien a cinq cents francs, soit 0,75 centimes d’Euros. Et pourtant le taux de natalité est effrayant et galopant ainsi que le taux de chômage. Selon Tariq, les pays développés sont ceux qui ont un faible taux de natalité. Afrique, ne nous fions pas à l’adage qui dit c’est Dieu qui donne enfants ou  Dieu n’abandonne pas la bouche qu’il a créée ou assez d’enfants, source de richesse et de bénédiction... Je ne sais plus, mais ce que je sais c’est que la démographie galopante ne collabore pas avec le développement.

     Comment peut-on assurer l’avenir de ses enfants si on a du mal à s’occuper de sa propre bouche ? Comment peut-on arriver à un développement si on n’a pas une politique pour contrôler la démographie galopante ? Comment peut-on assainir son environnement si pour une infrastructure de cinq personnes il y’ a plus de vingt-cinq personnes ? Comment peut-on économiser avec un salaire destiné pour une famille de vingt personnes au lieu de quatre personnes ? Faire un enfant est un trophée qu’on brandit fièrement, et après, lorsqu’il sait dire maman ou papa, on le laisse dans la rue et après on s’étonne qu’il soit délinquant, microbe, enfant-soldat…et j’en passe. Et ces chefs d’État, au lieu de dire la vérité à ces gens-là ou de solutionner le problème, leur promettent mondes et merveilles de l’émergence superfétatoire en détournant l’argent des contribuables locaux pour les banques à l’étranger, en effectuant des voyages interminables et pour dire après l’argent travaille.

     Tellement qu’ils sont idiots, ces Africains, ils me diront et la Chine, et le Japon ? Le taux de la démographie est très élevé, non ? Ils oublient les mesures prises en Chine pour éviter les naissances en désordre comme chez eux… L’insalubrité, l’insécurité, la pauvreté…sont le résultat de la démographie galopante. Pour se développer, il y a les infrastructures à construire, la mentalité à panser, l’insécurité à éradiquer, le chômage à remédier, la corruption à stopper, l’insalubrité à mettre fin… Et tout cela demande assez d’argent… Et vous ? Dites-moi où vous voulez que l’on trouve tout cet argent pour se développer ? En Europe ? Nous serons toujours des néo-colonisés, car on ne saura pas comment rembourser ce crédit ; alors on sera obligé de se soumettre et contenter tous leurs fantasmes débiles. Or avec moins d’enfants, on est sûr d’assurer l’éducation, l’avenir de nos enfants et de se développer aussi… Ayons le courage de dire que l’émergence en Afrique noire, surtout en Côte d’Ivoire, est un leurre…car la démographie galopante en est un obstacle.

     

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  • La Francophonie et son expression dans la poésie de Léopold Sédar Senghor Adou BOUATENIN Doctorant en Lettres Modernes Ufhb d’Abidjan diderplacidus@hotmail.fr De nombreuses études ont mis à nu le fait que la poésie senghorienne est empreinte de la Francophonie. Cependant, le problème est que les auteurs n’ont pas abordé les œuvres proprement dit de Senghor pour justifier l’idée selon laquelle la poésie senghorienne est aussi l’expression de la Francophonie. Cette présente étude se veut donc une ébauche sur la problématique de la Francophonie dans la poésie de Léopold Sédar Senghor. Introduction La poésie de Léopold Sédar Senghor exprime la symbiose culturelle, la Civilisation de l’Universel, le rendez-vous du donner et du recevoir, le métissage racial, le brassage, le dialogue des cultures, l’unité des éléments cosmiques, l’amour et le pardon… Tous ces concepts étudiés dans l’œuvre poétique de Léopold Sédar Senghor par d’autres renvoient à une seule réalité : la Francophonie. Autrement dit, en ouvrant la Négritude une porte vers d’autres cultures, d’autres races, vers des frères, les autres hommes, et en nous invitant à la convergence panhumaine, à la Civilisation de l’Universel, Senghor fait de la Négritude de ghetto une Négritude ouverte. C’est donc cette Négritude ouverte qui est chez lui la Francophonie. La Francophonie : mythe ou réalité, mystification ou démystification, politique ou culturelle… ? Questions légitimes, hésitations fondées. Pour y voir clair, il faut rappeler qu’elle est d’abord un mot, un nom issu de la langue française, formé de la racine « franco » (France) et du suffixe « phonie » (voix), signifiant la voix de la France, inventé par un géographe pour expliquer l’hégémonie de la France sur ses colonies par le biais de sa langue. Ce mot est repris par un poète qui lui donnera son caractère culturel, poétique et politique, parce qu’étant lui-même politicien. C’est en tant que concept culturel et poétique que la Francophonie sera donc étudiée dans cette partie, et appréhendée à travers les textes poétiques du poète-politicien : Léopold Sédar Senghor. Aujourd’hui, tout le monde est unanime, même si l’on n’a pas véritablement entrepris une étude dans ce sens, que les œuvres poétiques de Léopold Sédar Senghor sont aussi marquées par le sceau de la Francophonie, comme l’affirme Mamadou Bani Diallo. Il dit à ce propos que « l’œuvre et la pensée de Léopold Sédar Senghor semblent marquées par le sceau de la Francophonie et de la Négritude […] » La même idée est reprise par Lavodrama Philipe qui dit qu’ « [il] ne l’a pas seulement défendue, mais également illustrée par son œuvre littéraire et poétique. Ce zèle et cette fidélité sans faille ont fait de lui la figure emblématique de la francophonie […] » . Cette idée est également soutenue par Ibrahim Diop. Celui-ci affirme que « Négritude, Francophonie et dialogue des cultures sont des concepts chers à Senghor et qui cristallisent la quintessence de son œuvre littéraire et poétique » . Il l’accentue en disant que « Senghor s’est approprié ces valeurs et efforcé dans son œuvre littéraire et poétique de promouvoir aussi bien la diversité culturelle, le multiculturalisme que l’altérité. » Petr Vurm corrobore cette idée en l’enchérissant : « […] il a toujours cherché à concilier les apports de la civilisation gréco-romaine et les apports de la civilisation négro-africaine, la culture animiste et la religion chrétienne, la négritude et la francité et rêvait d’une civilisation de l’universel. La création de la Francophonie, qu’il a longtemps appelée de ses vœux en sera l’aboutissement. » . C’est avec Fernando Lambert que nous allons conclure lorsqu’il dit que « c’est trois mots ″négritude″, ″francité ou francophonie″ et ″civilisation de l’Universel″ constituent en quelque sorte les grandes axes de sa poésie, de sa pensée philosophique et politique, de son action de chef d’État et de toute sa vie. » C’est beau ces discours mais le problème, c’est que ces auteurs n’ont pas abordé les œuvres de Senghor pour justifier l’idée selon laquelle la poésie senghorienne est aussi l’expression de la Francophonie . La seule question que l’on peut se poser et qui semble pertinente est de savoir les caractéristiques de cette Francophonie. Mieux, comment peut-on appréhender la Francophonie dans la poésie de Léopold Sédar Senghor ? À cette question peuvent en découler d’autres questions aussi pertinentes les unes des autres. Cependant, nous estimons nécessaire de retenir une seule, à savoir, pourquoi la poésie de Senghor. La poésie de Léopold Sédar Senghor, parce que nous pensons trouver les antécédents ou les motivations qui ont préludé à la Francophonie senghorienne. Ces antécédents ou ces motivations trouvé(e)s nous permettront de mettre en évidence la Francophonie senghorienne et d’appréhender le vrai sens de la Francophonie. Pour mener à bien notre réflexion, trois points charpenteront notre étude. Le premier point nous permettra de justifier le fait que la Francophonie est un projet conçu et nourri par Léopold Sédar Senghor depuis longtemps. Quant au deuxième, il sera question du choix définitif de Senghor. Le troisième abordera donc la question de la renaissance des valeurs culturelles africaines et de l’ouverture culturelle. Telle est donc notre démarche pour étudier la Francophonie dans la poésie de Léopold Sédar Senghor.
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